De façon récurrente, des seniors se font piéger par des pirates informatiques, notamment à cause de mots de passe trop simples. Voici à quoi il faut faire attention.
« c28$!8vSF4gU » ou « 123456 » ? Les détenteurs du premier mot de passe n’ont rien à craindre. Il a été créé avec un générateur en ligne tels qu’on en trouve gratuitement sur internet, par exemple sur le site generateurdemotdepasse.fr.
Un mot de passe sûr doit répondre à plusieurs critères :
- comporter au moins 8 signes
- des lettres majuscules et minuscules
- des nombres et si possible des signes spéciaux (p. ex. § $ % & ! ?)
- S’il comprend plus de 25 signes, on peut se contenter de deux catégories, p. ex. des nombres et des lettres.
Les pièges les plus fréquents
« 123456 » et « password » : depuis des années, ces séquences font partie des mots de passe les plus fréquents. Les personnes qui s’en servent facilitent la vie des pirates informatiques. De leur côté, les personnes âgées ont tendance à utiliser la date de leur mariage ou les prénoms de leurs petits-enfants. Les escrocs le savent. Souvent, une recherche sur internet, Facebook ou d’autres sites, leur suffit pour s’emparer du sésame que l’on pensait secret.
Indépendamment de la complexité du mot de passe, il faut éviter de le saisir en public, par exemple dans le train. Les regards curieux sont partout. Il est également vivement déconseillé d’utiliser des combinaisons identiques pour plusieurs services, comme la messagerie électronique et l’e-banking. Les experts recommandent un mot de passe différent pour chaque usage. C’est plus compliqué, mais plus sûr. Pour les sauvegarder, ne pas hésiter à se servir de gestionnaires de mots de passe dignes de confiance, p. ex. « 1password » ou « Last Pass Premium ».
Notre prochain article abordant les questions de sécurité sur internet sera consacré, entre autres, à l’ouverture d’un compte de messagerie sécurisé.